Liste des Contributions
Id | Etat | Contributeur | Contributions | Date | Actions |
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1 | 1 | Evambe Thompson | Radio Bonakanda | My name is Evambe Thompson, community radio animator working with the Bonakanda Rural Radio. One of the many ways in which I fight against fake news it through the use of radio productions like spots and micro programs through which I inform audience on how to use or share information both online and offline. Through the productions, I advise listeners to verify, confirm and think before they click or whisper any information to a third party. Furthermore, partnering with #defyhatenow# has empowered my counter fake news initiative following the use of the developed field guides. Considering the fact that I work in one of the most prioritized media (proximity radio), I take the challenge to denounce every false news of information by consulting the relevant institutions or organizations that are directly related to the subject in question. In addition, I share my knowledge with community members on how fake news can influence behaviors. During training sessions that are been organized by local organizations, I seize the opportunity pass information on how to stop or fight against fake news. | 2023-09-17 | |
2 | 1 | Evambe Thompson | Radio Bonakanda | Fake news in my local language (Mokpé) is called; Nganelì | 2023-09-17 | |
3 | 1 | Anne Marie Chintouo | Radio Communautaire du Noun | Les Fake news posent 1 problème majeur dans ma communauté. Comme expérience dans la lutte contre les Fake news je peux parlé de La descente sur le terrain , la vérification de l' information,( poser des questions, enquête ) investigation , l' interview de plusieurs personnes sur le fait vécu ou entendu .Recoupage de l'information recueillie . Sensibilisation sur les risques de Fake news ! | 2023-09-19 | |
4 | 1 | Anne Marie Chintouo | Radio Communautaire du Noun | Les Fakes se traduisent dans notre langue locale par les mots "buzz ", " "Mbe'e" et " Ntan " " Fouop " en langue Bamoun ... | 2023-09-19 | |
5 | 1 | Thibaut Ribar | Radio Notre Dame | Princia Florence Yalla Bangui, 20 Septembre 2023Journaliste à Radio la voix des citoyens (RAVOCI) et journaliste Fact-checkerÀ Centrafrique CheckTel et WhatsApp : +23672476132Mail : princiaflorenceyalla@gmail.comTHEMATIQUE I : Partagez votre expérience de journaliste communautaire dans la lutte contre les fake newsD’une manière générale, ce que je peux partager comme expérience en tant que journaliste communautaire dans la lutte contre les fake news est que :De 2013 à 2019, la République Centrafricaine faisait face à un flux de diffusion des fausses informations. Cela a été accentué par l’avènement de la covid-19. C’est ainsi que l’ONG Internews Centrafrique a lancé une formation à l’endroit des journalistes des radios communautaires de provinces et celles de Bangui pour une riposte. En 2021, j’ai été contacté par l’ONG Internews Centrafrique pour participer à cette formation des journalistes communautaires sur la lutte contre la désinformation et les rumeurs.Faisant partie des 8 journalistes à Radio Siriri de Bouar (l’une des préfectures situées à l’Ouest de la République Centrafricaine), j’ai été sélectionné pour représenter cette radio à ce rendez-vous du donner et recevoir.Il est demandé à ce que les formateurs choisissent 6 participants parmi les 14 à poursuivre leur stage de perfectionnement pour 6 mois au sein de l’ONG Internews. Mes talents ont été révélés à tel point que ma candidature a été retenu parmi les 6 lauréats. Pendant le stage, nous rédigeons des articles de vérifications sur tous les sujets qui touchent la santé, la politique, l’économie, la société, sans oublier les rumeurs de bouches à oreilles. Dans notre communauté en RCA, les fausses informations et les rumeurs de bouches à oreilles circulent plus vite que les vraies informations. Sans une vérification préalable, la population croit souvent à ces informations. Ce qui crée de fois des tensions et déchire la cohésion sociale entre les chrétiens et musulmans. Notons aussi que certaines fausses informations sont diffusées par certains médias de la place, par la course au scoop ; ceux-ci ne se donnent pas le temps de vérifier les informations auprès des sources fiables. Et c’est dans cet optique que l’ONG internews a jugé mieux de former 14 journalistes communautaires de Bangui et des provinces. A la fin de la formation nous avons intégré l’Association des Fact-Checkers de Centrafrique devenue Centrafrique Check, une organisation dans laquelle je travaille jusqu’à présent. Nos articles sont diffusés sur les réseaux sociaux et les versions audio sont diffusées sur les ondes des radios communautaires partenaires comme : Radio Siriri de Bouar, Radio la voix de la Ouaka de Bambari, Radio communautaire Séwa de Bangui, Radio la voix des Citoyens RAVOCI, Radio la voix des aigles et aussi sur Radio Centrafrique lors des émissions de la synergie des radios pour la lutte contre la Covid-19. Une initiative de l’ONG Internews. J’ai rédigé plusieurs articles de vérifications des faits. Celui qui suit est un exemple : Bangui ,12 février 2022#Centrafrique (AFC) : Faux, l’utilisation du masque bleu pour se protéger du covid 19 n’est pas dangereuse pour la santéUne vidéo nous montre que le cache nez bleu contient un produit toxique qui provoque des maladies dans certains organes du corps des utilisateurs ? Attention, cette information n’est ni reconnues, ni acceptées par des spécialistes de la santé.Depuis ces derniers temps une vidéo circule et prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux monter par un docteur Béninois ANAYON Brissot alertant les utilisateurs du masque bleu de ne plus continuer à les porter parce ça joue sur leur santé. Comme l’explique dans cette vidéo : « je lance une alerte ! L’alerte concernant la bavette bleue. J’ai reçu d’énormes patients ces derniers jours qui ont des douleurs à la poitrine des irritations des voies pulmonaires suite à l’utilisation excessive des bavettes bleues. Dans cette bavette bleue se trouve de folmadeïde et du toluène et que la prochaine crise après la crise de la covid 19 dans les années à venir pour ceux qui continuent d’utiliser cette bavette bleue c’est la crise du cancer de la gorge, la tumeur de cerveau et si vous sentez déjà des irritations, céphalée, vertige après avoir utilisé ses bavettes mes chers amis je vous recommande une solution comme le miel pur qui contient le zinc et du sélénium. Je vous conseille vivement d’utiliser la bavette en coton ou en soi ».La rédaction de l’Association des Fact-checkers de Centrafrique à vérifier et a trouvé que l’information de cette vidéo est fausse.Une information totalement rejetée par l’organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère de la santéDans le cadre de la vérification des faits, AFC a accordé une interview au conseillé en promotion de la santé de l’OMS DIBERT Augustin il dément ces allégations en disant :‘’ J’affirme que nulle part dans la littérature de l’OMS il n’a été dit que le port du masque bleu apportait d’autres problèmes de santé complémentaire, mais au contraire il est conseillé de porter les masques pour se protéger des maladies respiratoire y comprit d’autres maladies et la covid19 .Et j’ajoute que je reçois tous les jours des mise à jours de l’OMS concernant les masques , je n’ai vu nulle part des questions qui ont été posées et répondues lier à des maladies qui surviendraient éventuellement après le port des masques ’’Dr OUARANDJI Louis Médard au ministère de la santé publique et de la population de son côté dit :‘’C’est pour la première fois que j’attends çà parce que depuis qu’on a reçu et commencé à porter les masques surtout celle de la couleur bleue on a jamais reçu des patients victimes qui se sont plaints de l’utilisation du masque bleu ou autre couleur, cette information n’est pas vraie et surtout faites très attention à tous ce que vous lisez et regardez sur les réseaux sociaux fomenter autour du covid19 par des soit disant experts ou spécialistes"" Je conseille tout le monde de rester du côté de la science parce qu’on ne peut pas combattre une maladie en se fondant sur des rumeurs " a conclu Mr DIBERT Augustin de l’OMS Princia Florence YALLA /Rédaction Fact-checking de l’AFC Des informations et des images vous paraissent douteuses ? Contacter notre rédaction au 00236 74 02 15 70/ 75 81 61 38/ 75 38 11 73, ou écrivez-nous sur le mail factcheckingefc@gmail.comPendant la pandémie de Covid-19 nous avons vérifié plusieurs fausses informations et rumeurs de bouche à oreille en nous rapprochant des sources fiables comme l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Ministère de la santé plus précisément le comité de lutte contre le Covid-19 et des recherches approfondies sur des sites de la santé certifiée.Disposant d’une compétence préalable en vérification des faits avec 2 années d’expérience, je compte partager mes acquis et approfondir mes compétences dans ce domaine qui me passionne autant. | 2023-09-20 | |
8 | anon. | 2023-09-20 | |||
9 | 1 | Fabrice Beloko | Radio Tikiri | Les fakes news se manifestent généralement dans le Septentrion (Adamaoua) du Cameroun par les superstitions. Les cas les plus récurrents sont énumérés dans le secteur sanitaire. Ici, le poids de la tradition et certaines rumeurs pèsent sur les déroulement des campagnes de vaccination organisées par le gouvernement. | 2023-09-21 | |
10 | 1 | anon. | Pour briser le plafond de verre, des émissions spéciales sont produites par la radio. Dans ces productions, la parole est donnée aux leaders religieux et traditionnels qui s'expriment en plusieurs langues locales (Dii, Gbaya, Fulfulde, Mboum, Haoussa), pour convaincre les communautés. Une recette qui a fait ses preuves pendant les campagnes nationales et régionales contre la polio, la rougeole et rubéole ainsi que la lutte contre la propagation de pandémie à Coronavirus au sein de la communauté. | 2023-09-21 | |
11 | 1 | Thibaut Ribar | Radio Notre Dame | Bonjour, Je suis Thibaut Ribar , membre du Réseau des Médias Communautaires de Centrafrique RMCC. Je travaille à Radio Notre-dame Centrafrique, station confessionnelle d'origine catholique. Grâce au Réseau des Médias Communautaires, j'ai bénéficié de plusieurs formations notamment dans le cadre du projet desinfox Afrique Centrafrique organisé par CFI. C'est ce qui m'a permis de participer à la conférence de désinformation tenue à Yaoundé. Aussi , je me suis outillé de la prise en main, à la suite de laquelle je produits aujourd'hui un magazine consacré à la désinformation. | 2023-10-10 | |
12 | anon. | 2023-10-10 | |||
14 | 1 | Menai Felix Yengo | Radio Babungo | Bonjour chers collègues du réseau JCAC, merci d’ouvrir ce forum thématique en cette Journée mondiale de la radio amateur (18 avril 2025) : je suis Menai Felix Yengo de Radio Babungo (Nord-Ouest, Cameroun), et malgré une antenne qui ne couvre que quelques villages, un matériel usé et un courant capricieux aggravés par la crise anglophone, chaque jour je prends le micro avec fierté pour écouter, relayer et combattre les rumeurs. À travers mes émissions, j’offre à ma communauté des informations fiables sur les réformes gouvernementales, j’appelle à la paix et à la stabilité, je crée un espace où chacun peut exprimer ses craintes et ses espoirs, et je contribue à l’éducation aux médias pour renforcer la pensée critique. Pour continuer cette mission, j’ai besoin de développer mes compétences en écriture journalistique, d’équiper ma station de panneaux solaires et de nouer des partenariats avec vous, journalistes et organisations, afin que nos ondes portent encore plus loin le développement communautaire et le changement social. Ensemble, même dans l’adversité, faisons vibrer nos voix pour éclairer et unir nos villages! | 2025-04-18 | |
15 | 1 | Myriam Positive | Radio Oxygène | Je me présente, Myriam Positive de Radio Oxygène au Tchad : chaque jour, j’allume ma petite station avec l’espoir de transformer nos ondes en rempart contre la désinformation. Dans un contexte où rumeurs et Fake News circulent plus vite que l’éclair — comme l’a si bien signalé Mahamat Saleh — je puise ma force dans les ateliers de fact-checking du réseau JCAC pour vérifier chaque information, recouper chaque témoignage et restituer à ma communauté une parole fiable. Malgré les coupures de courant, le matériel parfois défaillant et la méfiance grandissante, je reste convaincue que notre engagement est essentiel : en donnant la parole aux habitants, en éclairant les débats et en formant chacun à adopter un regard critique, nous redonnons confiance et espoir. En cette Journée mondiale des radios amateurs, je suis fière de faire entendre que, même fragiles, nos micro-stations portent haut les valeurs d’un journalisme éthique et solidaire. | 2025-04-18 | |
16 | 1 | Roger Djenade | Radio Oxygène | Chers amis du réseau JCAC, je suis Roger Djenade de Radio Oxygène au Tchad, et en cette Journée mondiale des radios amateurs (18 avril 2025), je veux partager mon engagement face à la vague de désinformation qui menace nos communautés. Trop souvent, des rumeurs naissent pour « créer du sensationnel » ou « tenir l’image », et nous, journalistes, chassant parfois la primeur, relayons sans toujours vérifier nos sources. Comme l’a souligné Leubnodji Tahiti Nathan, secrétaire général du Réseau des journalistes reporters du Tchad, le fact-checking doit devenir notre credo : recouper chaque témoignage, valider chaque nom, refuser de donner vie à une fausse nouvelle. Malgré nos moyens modestes — studios rudimentaires, connexions instables — je m’efforce chaque jour de tendre la main à ma communauté, d’éclairer les esprits et de préserver la confiance. Ensemble, formons-nous, partageons nos méthodes et faisons de l’éthique la force vive de notre profession, car nos ondes sont des ponts vers la vérité et la cohésion sociale. | 2025-04-18 | |
17 | 1 | Moustafa Ismail | Radio Basse | Salutations solidaires à toutes et à tous du réseau JCAC ! Je suis Moustafa Ismail de Radio Basse à Maroua (Extrême-Nord, Cameroun), et malgré l’insécurité liée à Boko Haram, la sécheresse étouffante et l’isolement de notre région, j’allume chaque matin ma petite station pour donner la parole aux sans-voix. Depuis 2017, nous relayons les alertes humanitaires, combattons les fake news en fulfuldé et en kanuri, et mettons en avant des initiatives locales comme l’agriculture résiliente et le dialogue intercommunautaire. Grâce à notre émission « Sôna Mbedi », nous avons même sauvé trois villages en diffusant des messages codés avec les chefs traditionnels. Mais nos moyens sont précaires : 70 % de nos programmes dépendent de panneaux solaires, la censure indirecte freine notre liberté éditoriale et nous manquons de formation au journalisme en contexte de crise. Pour continuer cette mission, nous avons besoin d’enregistreurs étanches, de kits solaires portatifs, de modules de sécurité et de trauma, et d’un fonds d’urgence JCAC pour les radios en zones rouges. J’invite donc les bailleurs à venir constater nos défis et à financer un studio mobile : « Quand une radio communautaire s’arrête, c’est toute une région qui devient sourde.» | 2025-04-18 | |
18 | 1 | Rahim Nchangé | Radio Manjara | Chères collegues des radios communautaires d’Afrique centrale, je suis Rahim Nchangé de Radio Manjara à Foumban, et aujourd’hui, en cette Journée mondiale des radios amateurs (18 avril 2025), je prends le micro pour célébrer notre rôle de passeur de paix : dans un contexte de crises sociales et de discours haineux, nos ondes deviennent des ponts entre agriculteurs et éleveurs, des espaces où la diversité culturelle se transforme en force commune. À travers nos émissions en langues locales, nous déconstruisons les stéréotypes et apaisons les tensions avant qu’elles n’explosent ; nous offrons des débats qui rapprochent plutôt que divisent, et nous établissons un dialogue authentique avec ceux qu’on n’écoute pas assez. Certes, nos équipes manquent de moyens humains, matériels et financiers, et beaucoup d’entre nous sont jetés dans l’aventure sans formation solide ; pourtant, chaque défi renforce notre détermination : former, innover, soutenir notre réseau JCAC pour qu’ensemble, nous puisions dans nos talents et nos expériences, pour que nos ondes continuent de bâtir la cohésion sociale et d’éclairer les pas de nos communautés malgré l’adversité. | 2025-04-18 | |
19 | 1 | Abouzer Nji-Siddick | AS Média | Salutations à tous ceux qui, chaque jour, informent et éduquent nos communautés, que ce soit à l’antenne d’une radio ou via la toile ! Je suis Abouzer Nji-Siddick, journaliste-consultant à AS Média au Cameroun, et en cette Journée mondiale de la radio amateur (18 avril 2025), je veux saluer la puissance de la proximité : la radio communautaire ne se contente pas d’informer et de divertir, elle forme et éduque au cœur du village. Pensée et animée par la communauté elle-même, elle diffuse 80 % de ses programmes en langues locales, porte la voix des agriculteurs et des éleveurs, valorise la musique et la comédie « made in chez nous », et consacre des émissions à la promotion de la femme et des jeunes. Présente à 95 % en zone rurale, elle offre une information immédiatement vérifiable et un soutien concret aux initiatives locales. Pourtant, nos moyens humains, techniques et financiers restent trop souvent précaires : renforcement des compétences, appui matériel et partenariats numériques sont indispensables pour poursuivre cette mission. Ensemble, continuons à faire de la radio communautaire – et de chaque plateforme digitale – un pilier d’éducation, de cohésion et de développement durable! | 2025-04-18 | |
20 | 1 | Josehp Houmsou | Radio Terre Nouvelle | Je suis journaliste communautaire dans une petite radio du village de Bongor, au Tchad. Réflexion de Josehp Houmsou – Journaliste communautaire, Radio Terre Nouvelle (Bongor - Tchad). A l’occasion de la Journée mondiale de la radio amateur – 18 avril 2025 En tant que journaliste communautaire à Radio Terre Nouvelle à Bongor, mon travail est bien plus qu’une simple diffusion d’informations : c’est une mission d’engagement et de transformation sociale. Chaque jour, je donne la parole à ceux qu’on entend rarement : les agriculteurs, les femmes rurales, les jeunes sans emploi, les leaders communautaires; afin qu’ils puissent partager leurs réalités, leurs préoccupations, mais aussi leurs espoirs. Mon travail influence la communauté de plusieurs façons. D’abord, il favorise la prise de conscience. Par exemple, grâce à nos émissions sur la santé maternelle, de nombreuses femmes ont commencé à consulter les centres de santé locaux. Ensuite, il stimule le dialogue social, en mettant en lumière les défis locaux comme l’accès à l’eau potable, l’éducation des filles ou la lutte contre les violences basées sur le genre. Enfin, il contribue à renforcer la cohésion sociale en valorisant les langues locales et les traditions culturelles. À l’antenne, je porte les réalités du quotidien : la vie dans les quartiers périphériques de Bongor, les effets du changement climatique sur l’agriculture, les difficultés des jeunes à trouver un emploi, ou encore les initiatives citoyennes qui inspirent le changement. Mon micro est un miroir de la vie locale. Mais pour aller plus loin dans cette mission, nous avons besoin de moyens techniques et de formation. Mieux équiper notre studio, disposer d’un matériel mobile pour couvrir les zones reculées, bénéficier de formations régulières sur le journalisme éthique, numérique ou environnemental – tout cela nous permettrait d’élargir notre impact. J’ai aussi besoin de plus de collaboration avec d'autres médias et ONG pour créer des synergies et faire entendre encore plus fort la voix des communautés. Je ne suis pas un amateur. Je suis un journaliste communautaire engagé, et chaque reportage que je fais est une graine de changement semée dans ma communauté. | 2025-04-18 | |
21 | 1 | Thibaut Ribar | Radio Notre Dame | Chers collègues du réseau JCAC, je suis Thibaut Ribar de Radio Notre Dame à Bangui, et, formé “sur le tas” au gré d’ateliers, de séminaires et de longues heures de pratique, j’ai vu mon micro devenir un véritable catalyseur de dialogue : chaque reportage, chaque débat improvisé en direct a fait fleurir de nouvelles initiatives locales et a renforcé la cohésion au sein de nos auditeurs. En multipliant les échanges avec la communauté, j’ai appris à transformer chaque appel en piste d’investigation, chaque témoignage en levier de changement, et les retours enthousiastes de notre public ont rapidement dépassé nos modestes prévisions d’écoute. Pour poursuivre cette aventure et professionnaliser notre engagement, je propose d’instaurer des cycles de mentorat entre professionnels aguerris et journalistes “amateurs”, d’organiser des sessions de formation continue et de mettre à disposition des équipements mobiles (enregistreurs portables, kits solaires) afin que notre passion se traduise chaque jour par un journalisme toujours plus rigoureux et impactant. | 2025-04-18 | |
22 | 1 | Menai Felix Yengo | Radio Babungo | Hello dear colleagues of the JCAC network, Thank you for launching this thematic forum on World Amateur Radio Day (April 18, 2025). I’m Menai Felix Yengo from Radio Babungo in the Northwest region of Cameroon. Despite having an antenna that reaches only a few villages, outdated equipment, and unreliable electricity challenges made worse by the ongoing Anglophone crisis I proudly take up the microphone each day to listen, inform, and combat misinformation. Through my broadcasts, I provide my community with accurate updates on government reforms, promote peace and stability, offer a platform where people can voice their fears and hopes, and contribute to media education to foster critical thinking. To continue this important mission, I need to strengthen my journalistic writing skills, equip my station with solar panels, and build partnerships with you fellow journalists and organizations so that together, our voices can carry the message of community development and social change even further. | 2025-04-18 | |
23 | 1 | Myriam Positive | Radio Oxygène | Let me introduce myself: I’m Myriam Positive from Radio Oxygène in Chad. Every day, I switch on my small station with the hope of transforming our airwaves into a shield against misinformation. In a context where rumors and fake news spread faster than lightning—as Mahamat Saleh so aptly noted—I draw strength from the JCAC network’s fact-checking workshops. They help me verify every piece of information, cross-check testimonies, and deliver reliable news to my community. Despite frequent power outages, unreliable equipment, and growing mistrust, I remain convinced that our commitment is essential. By giving a voice to local residents, illuminating public debates, and training people to think critically, we help restore trust and hope. On this International Day of Amateur Radio, I am proud to raise my voice and affirm that—even with limited means—our micro-stations stand strong for the values of ethical and community-driven journalism. | 2025-04-18 | |
25 | 1 | Roger Djenade | Radio Oxygène | Dear friends of the JCAC network, I am Roger Djenade from Oxygène Radio in Chad. On this World Amateur Radio Day (April 18, 2025), I want to share my commitment in the face of the wave of misinformation threatening our communities. Too often, rumors arise to create sensationalism or to protect an image, and we, as journalists, sometimes chase exclusives and relay information without verifying our sources. As Leubnodji Tahiti Nathan, Secretary General of the Chad Reporters Network, emphasized, fact-checking must become our guiding principle: cross-check every testimony, validate every name, and refuse to give life to false news. Despite our modest means—rudimentary studios, unstable connections—I strive each day to reach out to my community, to enlighten minds, and to preserve trust. Together, let’s train ourselves, share our methods, and make ethics the driving force of our profession, for our broadcasts are bridges to truth and social cohesion. | 2025-04-18 | |
26 | 1 | Moustafa Ismail | Radio Basse | In solidarity, warm greetings to all members of the JCAC network! I am Moustafa Ismail from Radio Basse in Maroua (Far North, Cameroon). Despite the insecurity caused by Boko Haram, the harsh drought, and the isolation of our region, I power on my small station every morning to give a voice to the voiceless. Since 2017, we have been broadcasting humanitarian alerts, combating fake news in Fulfulde and Kanuri, and showcasing local initiatives such as climate-resilient farming and intercommunity dialogue. Through our program “Sôna Mbedi,” we even helped save three villages by broadcasting coded messages in collaboration with traditional leaders. However, our resources remain limited: 70% of our programming relies on solar power, indirect censorship restricts our editorial freedom, and we lack proper training in crisis journalism. To carry on this vital mission, we urgently need waterproof recorders, portable solar kits, training modules on safety and trauma, and a JCAC emergency fund to support community radios in high-risk zones. I invite donors to witness our challenges firsthand and support the creation of a mobile studio. Because when a community radio goes silent, an entire region is left unheard. | 2025-04-18 | |
27 | 1 | Rahim Nchangé | Radio Manjara | Dear colleagues from community radios across Central Africa, I am Rahim Nchangé from Radio Manjara in Foumban. Today, on World Radio Day (April 18, 2025), I take the microphone to celebrate our role as messengers of peace: in a context of social crises and hateful discourse, our airwaves become bridges between farmers and herders, spaces where cultural diversity transforms into a shared strength. Through our programs in local languages, we dismantle stereotypes and ease tensions before they erupt; we offer debates that bring people together rather than divide them, and we establish genuine dialogue with those whose voices are often unheard. Admittedly, our teams face shortages of human, material, and financial resources, and many of us are thrown into this venture without solid training; yet, each challenge strengthens our determination: to train, innovate, and support our JCAC network so that together, we can harness our talents and experiences, ensuring our broadcasts continue to foster social cohesion and light the way for our communities despite adversity. | 2025-04-18 | |
28 | 1 | Abouzer Nji-Siddick | AS Média | Greetings to all those who, every day, inform and educate our communities, whether on the airwaves of a radio station or through the internet! I am Abouzer Nji-Siddick, journalist-consultant at AS Média in Cameroon, and on this World Radio Day (April 18, 2025), I want to celebrate the power of proximity: community radio does more than just inform and entertain; it educates and trains at the heart of the village. Driven and operated by the community itself, it broadcasts 80% of its programs in local languages, gives a voice to farmers and herders, highlights locally-made music and comedy, and dedicates shows to promoting women and youth. Present in 95% of rural areas, it provides immediate, verifiable information and practical support for local initiatives. However, our human, technical, and financial resources are often too limited: strengthening skills, providing equipment, and fostering digital partnerships are essential to continue this mission. Together, let us keep transforming community radio—and every digital platform—into a pillar of education, cohesion, and sustainable development! | 2025-04-18 | |
29 | 1 | Josehp Houmsou | Radio Terre Nouvelle | Reflections by Joseph Houmsou – Community Journalist, Radio Terre Nouvelle (Bongor, Chad) On the occasion of World Amateur Radio Day – April 18, 2025 As a community journalist at Radio Terre Nouvelle in Bongor, my work goes far beyond simply broadcasting information: it is a mission of engagement and social transformation. Every day, I give a voice to those who are rarely heard—the farmers, rural women, unemployed youth, community leaders—so they can share their realities, concerns, and hopes. My work influences the community in several ways. First, it promotes awareness. For example, through our programs on maternal health, many women have started visiting local health centers. Second, it fosters social dialogue by highlighting local challenges such as access to clean water, girls’ education, or combating gender-based violence. Finally, it helps strengthen social cohesion by valuing local languages and cultural traditions. On-air, I reflect the everyday life of the community: life in the outskirts of Bongor, the impacts of climate change on agriculture, young people's difficulties in finding employment, or citizen-led initiatives that inspire change. My microphone is a mirror of local life. However, to deepen this mission, we need technical resources and training. Better equipment for our studio, portable gear to cover remote areas, and regular training on ethical journalism, digital tools, and environmental issues would allow us to expand our impact. I also need more collaboration with other media outlets and NGOs to create synergies and amplify the community’s voices even more. I am not an amateur. I am an engaged community journalist, and every report I produce is a seed of change planted within my community. | 2025-04-18 | |
30 | 1 | Thibaut Ribar | Radio Notre Dame | Dear colleagues of the JCAC network, i am Thibaut Ribar from Radio Notre Dame in Bangui. Through on-the-job training, workshops, seminars, and many hours of practice, I have seen my microphone become a true catalyst for dialogue: every report and spontaneous live debate has sparked new local initiatives and strengthened the bond among our listeners. By increasing interactions with the community, I have learned to turn each call into an investigative lead, each testimonial into a lever for change, and the enthusiastic feedback from our audience has quickly exceeded our modest listenership expectations. To continue this journey and professionalize our commitment, I propose establishing mentorship cycles between experienced professionals and “amateur” journalists, organizing ongoing training sessions, and providing mobile equipment (such as portable recorders and solar kits) so that our passion translates into increasingly rigorous and impactful journalism every day. | 2025-04-18 | |
31 | 1 | Evambe Thompson | Radio Bonakanda | Dans ma langue locale (Mokpé), les fausses nouvelles s'appellent Nganelì. | 2023-09-17 | |
32 | 1 | Anne Marie Chintouo | Radio Communautaire du Noun | Misinformation are translated into our local language by the words “buzz”, “Mbe'e” and ‘Ntan’, “Fouop” in n Bamoun language. | 2023-09-19 | |
33 | 1 | Fabrice Beloko | Radio Tikiri | Misinformation generally manifests itself in the Northern region(Adamaoua) region of Cameroon through superstition. The most recurrent cases are listed in the health sector. Here, the influence of tradition and certain rumors weigh heavily on the progress of vaccination campaigns organized by the government. | 2023-09-21 | |
34 | 1 | Evambe Thompson | Radio Bonakanda | Je m'appelle Evambe Thompson, animateur de radio communautaire travaillant avec la radio rurale de Bonakanda. L'une des nombreuses façons dont je lutte contre les fausses nouvelles est l'utilisation de productions radiophoniques telles que des spots et des micro-programmes à travers lesquels j'informe le public sur la façon d'utiliser ou de partager l'information en ligne et hors ligne. Grâce à ces productions, je conseille aux auditeurs de vérifier, de confirmer et de réfléchir avant de cliquer ou de chuchoter une information à un tiers. En outre, le partenariat avec #defyhatenow# a renforcé mon initiative de lutte contre les fausses nouvelles grâce à l'utilisation des guides de terrain élaborés. Compte tenu du fait que je travaille dans l'un des médias les plus prioritaires (la radio de proximité), je relève le défi de dénoncer chaque fausse nouvelle en consultant les institutions ou organisations pertinentes qui sont directement liées au sujet en question. En outre, je partage mes connaissances avec les membres de la communauté sur la façon dont les fausses nouvelles peuvent influencer les comportements. Lors de sessions de formation organisées par des organisations locales, je saisis l'occasion de transmettre des informations sur la manière d'arrêter ou de lutter contre les fake news. | 2023-09-17 | |
35 | 1 | Anne Marie Chintouo | Radio Communautaire du Noun | Misinformation is a major problem in my community. As experience in the fight against misinformation I can speak about The raid on the ground, the verification of the information, (ask questions, investigation) investigation, carried out interviews with multiple people about the events they experienced or heard about, and cross-checked the information collected. I also engage in awareness campaigns to highlight the risks associated with misinformation ! | 2023-09-19 | |
36 | 1 | Thibaut Ribar | Radio Notre Dame | Princia Florence Yalla Bangui, September 20, 2023 and Journalist at Radio La Voix des Citoyens (RAVOCI) and Fact-Checker Journalist Contact: Tel/WhatsApp: +236 72476132 Email: princiaflorenceyalla@gmail.com THEME I: Share your experience as a community journalist in the fight against fake news. Generally, I can share that as a community journalist working in the fight against misinformation : from 2013 to 2019, the Central African Republic faced a surge in the spread of false information. This challenge was intensified by the advent of COVID-19. In response, the NGO Internews Central African Republic launched training programs for radio journalists from the provinces and Bangui to combat misinformation. In 2021, I was approached by Internews Central African Republic to participate in this training for community journalists on combating disinformation and rumors. As one of eight journalists at Radio Siriri in Bouar (a town located in the western part of the Central African Republic), I was selected to represent this station at this “give and take” meeting. The trainers selected six participants from among 14 to undergo a six-month advanced internship with Internews. My skills were recognized to such an extent that my application was among the six chosen for the internship. During this stage, we wrote fact-checking articles on various topics including health, politics, economics, society, and oral rumors. In our community in the CAR, false information and rumors spread faster than verified facts. Without proper verification, the population often believes these false reports, which can sometimes lead to tensions and fracture social cohesion between Christians and Muslims. It is also noteworthy that some false information is disseminated by local media outlets driven by the race for scoops; these outlets often neglect source verification. In this context, Internews organized training for 14 community journalists from Bangui and the provinces. At the end of the training, we joined the Central African Fact-Checkers Association, now called Central African Check — an organization I am still working with. Our articles are shared on social media, and audio versions are broadcast on partner community radios such as Radio Siriri in Bouar, Radio La Voix de la Ouaka in Bambari, Radio Communautaire Sewa in Bangui, Radio La Voix des Citoyens (RAVOCI), Radio La Voix des Aigles, and also on Radio Centrafrique during programs of the Radio Synergy for COVID-19 awareness, an initiative by Internews. I have authored several fact-checking articles. Here is an example: Bangui, February 12, 2022 #CentralAfricanRepublic (AFC): False, the use of the blue mask to protect against COVID-19 is not dangerous to health. A video circulating shows that the blue face mask contains a toxic substance that causes diseases in certain organs of users. However, this information is neither recognized nor supported by health specialists. Recently, a video has been circulating and gaining traction on social media, filmed by a Beninese doctor, Anayon Brissot, warning users against wearing blue masks, claiming they harm health. The video states: "I am issuing an alert! The alert concerns the blue face mask. I have received many patients recently experiencing chest pains, respiratory irritation, and other symptoms following excessive use of blue masks. These masks contain formaldehyde and toluene, and the next health crisis after COVID-19 could be throat cancer, brain tumors, etc., for those who continue to wear these masks. If you already experience irritation, headaches, dizziness after using these masks, I recommend using pure honey, which contains zinc and selenium. I advise using cotton or cloth masks instead." The AFC Fact-Checking organization verified this information and found it to be false. This claim is completely rejected by the World Health Organization (WHO) and the Ministry of Health. To verify the facts, AFC interviewed Dr. Diber Augustin, a health promotion advisor at WHO, who stated: "I affirm that nowhere in WHO literature has it been said that wearing blue masks causes additional health problems. On the contrary, masks are recommended to protect against respiratory illnesses, including COVID-19. I also receive daily updates from WHO about masks, and I have not seen any questions or reports linking mask-wearing to health issues." Dr. Ouarandji Louis Médard from the Ministry of Public Health also commented: "This is the first time I hear such an assertion. Since we started using masks, especially the blue ones, we have not received any patients complaining about health problems caused by masks. This information is false. Everyone should be very cautious about what they read and see on social media, especially rumors surrounding COVID-19 spread by supposed experts." He concluded: "I advise everyone to rely on science because we cannot combat a disease based on rumors." Princia Florence Yalla / AFC Fact-Checking Editorial Do you have suspicious information or images? Contact our team at +236 74 02 15 70 / 75 81 61 38 / 75 38 11 73, or email us at factcheckingefc@gmail.com. During the COVID-19 pandemic, we verified numerous false claims and rumors from hearsay sources by consulting reliable sources such as the WHO, the Ministry of Health’s COVID-19 task force, and conducting thorough research on certified health websites. With over two years of experience in fact-checking, I am eager to share my knowledge and further develop my skills in this passionate field. | 2023-09-20 | |
37 | 1 | anon. | To break the glass ceiling, special broadcasts are produced by the radio. In these productions, religious and traditional leaders speak in several local languages (Dii, Gbaya, Fulfulde, Mboum, Hausa) to address and persuade the communities. This approach has proven effective during national and regional campaigns against polio, measles and rubella, as well as in the fight to prevent the spread of the Coronavirus pandemic within the community. | 2023-09-21 | |
38 | 1 | Thibaut Ribar | Radio Notre Dame | Hello, I am Thibaut Ribar, a member of the Central African Community Media Network (RMCC). I work at Radio Notre-Dame Central Africa, a Catholic-based religious station. Thanks to the Community Media Network, I have received several training sessions, particularly as part of the Afrique Désinfox Central African Republic project organized by CFI. This training enabled me to participate in the disinformation conference held in Yaoundé. Additionally, I have been equipped with the necessary skills to produce content, and as a result, I now produce a magazine dedicated to disinformation. | 2023-10-10 |
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